lunes, 23 de enero de 2012

Maisons à colombages






Une maison à colombage ou maison à pans de bois, est constituée de deux éléments principaux :






 
  • Une ossature de bois, la structure même de la maison, qui est constituée de poteaux et de sablières.










  • Le colombage, qui forme les murs et qui a un rôle de remplissage et de raidisseur. Le remplissage entre les bois est fait de briques (crues le plus souvent) ou de matériaux légers comme le torchis ou le plâtre.



Cette technique, qui existait déjà dans l'antiquité romaine, a été utilisée en France dès le début du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle. Cependant, dès le XVIIIe siècle et durant tout le XIXe siècle, on plâtre les façades des maisons à pans de bois afin de leur donner un aspect plus luxueux et moderne. On peut encore voir de nombreuses maisons à colombage en Alsace, en Normandie, ou encore en Bretagne.


Actuellement, des plans de restauration de ces maisons sont mis en œuvre afin de les conserver et leur redonner leur cachet originel.

martes, 13 de diciembre de 2011

Les symboles alsaciens

Pittoresque, l'Alsace connaît une tradition aussi vivante qu'authentique. Ses maisons à colombages et aux toits pentus confèrent aux villes et villages un côté enchanteur.
Sa langue, l'alsacien, transmise de génération en génération et encore très présente aujourd'hui, atteste de la singularité de la région et de la volonté de ses habitants de pérenniser ses coutumes.
L'Alsace est une terre de fête. Aux festivités nationales s'ajoutent de nombreuses manifestations locales, célébrées avec ferveur. L'Alsacien aime à se réunir en famille dans une ambiance joyeuse.


Hansi, la cigogne, maison à colombages...

La gastronomie alsacienne

La gastronomie alsacienne, fortement imprégnée des traditions culinaires germaniques, est riche en spécificités locales, marquées par la dominante du porc sous diverses formes, bien qu'il soit très peu élevé dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

 l'Alsace revendique hautement des produits et mets traditionnels, certains courants de longue date. Par exemple :
 




le baeckeoffe   













le coq au riesling                 








 




 la sürkrüt (choucroute alsacienne) 
 garnie de charcuteries diverses





ou encore le schiffele 
(palette de porc fumé à la sauce à la moutarde), 











les fleischschnackas 







 ainsi que la flammekuech
plus communément appellée tarte flambée, 
symbôle de l'Alsace par excellence.


Elle est composé d'une fine pâte à pain rectangulaire recouverte de crème épaisse et de fromage blanc (Bibeleskäs) et elle est garnie de lardons, d'oignons crus en rondelles puis rapidement cuite au four très chaud.

Il en existe cinq variantes courantes :
  • la tarte flambée traditionnelle : lardons et oignons ;
  • la gratinée : normale + gruyère ;
  • la forestière : oignons + champignons ;
  • la tarte flambée au munster : normale + munster ;
  • la tarte flambée aux pommes : dessert sucré, tarte avec de la crème ou du fromage blanc, des rondelles de pommes et flambée au Calvados.

Desserts et pâtisserie

Le Kugelhopf ou kougelhopf (dit souvent kouglopf par les Français) peut apparaître au dessert, mais se sert en maintes occasions, au petit déjeuner, à l'apéritif (en version salée), au goûter. C'est un symbole de l'hospitalité alsacienne, habituellement cuit dans un moule spécifique, originaire du villagde Soufflenheim qui est spécialisé dans la poterie de terre cuite peinte alsacienne.
 
 
Il est principalement composé
de raisins secs et d'amandes entières. 








La tarte aux mirabelles  







Le mendiant, ou bettelmann en alsacien, est une très ancienne pâtisserie d'Alsace et Franche-Comté, confectionnée avec des restes de pain rassis ou des restes de gâteau (kougelhopf, brioche). 
Recette simple utilisant les seuls ingrédients disponibles ou accessibles dans les périodes d’après guerre, comme pain rassis, cerises noires non dénoyautées, œufs, lait, sucre fin, cuits doucement au four dans un moule beurré. Le mendiant est consommé tiède de préférence.


Le Lamala de Pâques


En Alsace, il est de tradition de partager ces petits agneaux – ou lamala – le matin de Pâques. 

La charcuterie




La knack est une spécialité culinaire alsacienne, et plus particulièrement strasbourgeoise, dont les origines remontent au XVIe siècle. Il s'agit d'une saucisse fumée à base de viande de porc, dont le nom dérive du verbe allemand knacken et qui décrit le bruit que fait la saucisse quand sa peau éclate sous la dent.






  



Le boudin

Il est fabriqué à partir de sang de porc, de graisse de porc et de condiments. Il est habituellement accompagné de purée de pommes de terre ou de pommes.













Le Schmirwurscht, également appelée Colmett d'Alsace est une charcuterie alsacienne, sorte de saucisse à tartiner (de l'alsacien schmiren=tartiner et wurcht=saucisse).




Les boissons


Le vignoble alsacien

Le vignoble d'Alsace est une région viticole française. Il s'étend sur toute l'Alsace, entre Strasbourg (dans le département du Bas-Rhin), au nord, et Mulhouse (département du Haut-Rhin), au sud. La surface de production est de 15 000 hectares répartis sur 119 communes. Long d'une centaine de kilomètres, et pratiquement sans discontinuité, le vignoble a une largeur allant de 1,5 à 3 kilomètres.

L'influence allemande a, au cours des siècles, entraîné la mise en place d'une viticulture très différente de celle des autres régions viticoles françaises. Elle est, encore aujourd'hui, remarquable par les cépages utilisés et les méthodes de production.

Parmis les plus connus, il y a

- L'edelzwicker, un vin blanc.
- Le crémant d'Alsace, vin blanc effervescent à base de pinot blanc et de pinot gris.


- Le riesling (3 382 hectares en 2009) est le cépage le plus caractéristique d'Alsace. À la différence de la variété allemande, il peut donner des vins très secs, qui vieillissent bien, comme des demi-secs (moelleux) de vendanges tardives.
Le pinot blanc B (3 331 hectares ensemble en 2009), aussi appelé klevner, est un vin blanc sec et frais. Une grande partie de la production est destinée à la production du vin mousseux commercialisé sous le nom de crémant d'Alsace.
- Le gewurztraminer (2 928 hectares en 2009) occupe une surface croissante. Il a un caractère très marqué et peut, les bonnes années, donner des vins amples et généreux, très sucrés.
- Le pinot gris (2 356 hectares en 2009), aussi appelé autrefois tokay d'Alsace, est moins abondant.
- Le pinot noir  (1 521 hectares en 2009) est l'unique raisin rouge d'Alsace, utilisé pour faire des vins rosés et des vins rouges plus ou moins colorés.


- Le sylvaner (1 335 hectares en 2009) abonde dans les zones les moins prestigieuses de la région. Il donne des vins frais et simples. À noter qu'il est le protagoniste des premières pages du roman de Julio Cortázar, 62 Modelo para armar.
- Les muscats (358 hectares en 2009) produisent un vin au fruité très caractéristique mais sec, contrairement aux vins de muscat méridionaux.




La route des vins
La route des vins d’Alsace est la plus ancienne Route des vins de France. Elle a été inaugurée en 1953 et s'étend sur plus de 170 kilomètres et 67 communes, à travers les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Son emblème est le vin blanc.

Les mois de juillet et d'août sont particulièrement propices aux fêtes du vin. De nombreux villages et villes organisent des festivités comme par exemple Colmar et sa foire aux vins d'Alsace. L’automne est le point culminant de la saison viticole en Alsace avec le début des vendanges et la dégustation du vin nouveau. De nombreux domaines viticoles ouvrent leurs portes et invitent les personnes de passages à une dégustation.

La route des vins d'Alsace parcourt les principaux villages et villes viticoles de la région. Les communes de Mittelbergheim, d'Eguisheim, de Hunawihr et de Riquewihr sont classées parmi les plus beaux villages de France.


Le schnaps

Il désigne dans les régions germanophones les eaux de vie, et peut parfois faire référence aux alcools produits localement. Le terme désigne normalement une eau-de-vie transparente, distillée à partir de céréales, de racines ou de fruits, en particulier de cerises, (Kirschwasser), de pommes, de poires, de pêches, de prunes, d'abricots ou de mirabelles. 
En bien des points, le schnaps ressemble à la vodka, mais avec un léger goût de fruit qui dépend des ingrédients utilisés. Le taux d'alcool est généralement proche de 40 %.

 Le bon verre de Schnaps qui réchauffe a toujours autant de succès !

Autres spécialités fameuses


Le fromage de Munster


La période de dégustation optimale du munster s'étale de mai à octobre après un affinage de 8 à 10 semaines, mais il est aussi excellent d'avril à décembre.
Son odeur est forte, mais son goût est doux. Sa dégustation peut être associée au carvi (cumin des prés).
Le munster peut être proposé en raclette.


Le foie gras




Les Bretzels

La bretzele est un petit pain en forme de noeud  et peut se déguster salé ou sucré. Elle est traditionnellement composée d'eau, de farine, de sel et de levure de boulanger.


Les asperges

La production d'asperges est traditionnelle en Alsace.   Tous les ans, des milliers d’amateurs et de gastronomes font, tel un pèlerinage, un ou plusieurs repas d’asperges en Alsace. Aujourd’hui, l’Asperge d’Alsace garde une image forte de terroir, et l’on trouve ce noble légume dans beaucoup de communes situées sur le Chemin de l’Asperge d’Alsace.
Ce Chemin s’étend du Nord au Sud de la région et regroupe tous les producteurs, restaurateurs, unis sous un même label de fraîcheur et de qualité.






miércoles, 7 de diciembre de 2011

Strasbourg, capitale de Noël

L'Alsace a fait de Noël un évènement très important qui, au fil de la tradition et des siècles, réuni de plus en plus de monde.



 Chaque maison a un sapin avec, à ses pieds, une crèche pour accueillir l'enfant Jésus le 24 Décembre. Représentant la nativité du Christ, la crèche reste l’élément important de Noël. La coutume veut que l’on ne dépose l’enfant Jésus qu’après les douze coups de minuit et qu’on approche chaque jour un peu plus les rois mages venant faire leurs offrandes.








 

A cette occasion, les villes se parent de décorations lumineuses aux couleurs traditionelles : l'or, le rouge, les branches de sapin, les bougies, et surtout ...
LA NEIGE !


















Le marché de Noël de Strasbourg, dont les origines remontent à 1570, est l’un des plus anciens en France et son rayonnement en Europe n’a fait que croître, grâce à sa tradition de commerce, ses lumières, son décor et son ambiance traditionnelle typique.

Le marché de Noël, ou « Christkindelmärik » en alsacien, ainsi que le sapin de Noël, existent depuis le Moyen-âge.

Le Christkindelmärik

Le marché de Noël, ou « Christkindelmärik » en alsacien, ainsi que le sapin de Noël, existent depuis le Moyen-âge.

 Christkindelmärik

A cette époque la foire s’appelait le «Klausenmärik» ou «marché de la Saint Nicolas». Les foires et les marchés étant très nombreux à cette époque dans les grandes villes du Saint Empire Romain Germanique, cette animation était avant tout destinée à la distribution des cadeaux pour les enfants, à l’occasion de la célébration de la Saint Nicolas.

Le 22 décembre 1570, le Conseil des 21, Conseil municipal de l’époque prit la décision de maintenir le principe même de la foire, mais en la dédiant dorénavant au « Christkindel », l’Enfant Jésus, régnant sur tous les chrétiens. Ainsi est né le « Christkindelmärik », qui allait résister aux aléas de l’Histoire.

Après 1870, le marché de Noël s’est installé place Broglie, où il se trouve toujours aujourd’hui. On continue à y vendre les mêmes produits qu’alors : des sapins, des décorations de Noël, des crèches, des santons, des objets de l’artisanat local, des confiseries et de la restauration accompagnée de vin chaud.

Depuis les années 1990, le marché de Noël s’est développé dans d’autres lieux : la place de la gare, la place de la cathédrale, la place du château, ainsi que dans tous les quartiers de Strasbourg. Au fur et à mesure, il s’est enrichi d’animations autour du thème de Noël (concerts, expositions, animations…).


Le Sapin de Noël

La tradition du sapin trouve également son origine en Alsace. Durant tout le Moyen-âge, on représentait devant les églises, la veille de Noël, les « Jeux de Paradis », récits de l’histoire de la création, et c’est un sapin couvert de pommes qui représentait l’arbre du Paradis.

Grand Sapin

Dès 1521, à Sélestat, un édit municipal « autorise les gardes forestiers à laisser couper des petits sapins en vue de la Fête de Noël ». La coutume se répand vite à travers toute l’Alsace. A l’origine, les sapins sont décorés avec des pommes, du sucre, des roses multicolores et, plus tard, avec des bredle : petits biscuits traditionnels alsaciens confectionnés à l'occasion des fêtes de Noël.

On raconte que vers 1850, alors que les pommes manquaient en raison de la sécheresse, les verriers de Meisenthal créèrent des pommes en verre soufflé et que les boules de Noël sont nées grâce à la pénurie de pommes.



Les Bredele, gâteaux alsaciens de Noël 

En famille, on confectionne à partir de novembre souvent plus d'une dizaine de sortes de bredele. Les recettes familiales sont jalousement conservées et transmises. Certaines préparations nécessitent en effet un véritable tour de main. Ils sont traditionnellement conservés dans des boîtes en métal et on en sert à toutes occasions durant la périodes des fêtes : café, goûter, petit cadeau... On ne manquera pas d'en proposer à chaque visiteur.


Ils se dégustent le plus souvent au dessert ou en goûter avec un grand verre de lait ou de vin chaud. Certaines recettes sont parfois réadaptées à l'occasion de fêtes religieuses comme Pâques ou la Saint-Nicolas. Les biscuits alors prennent des formes de personnages amusants.


Le vin chaud


Le vin chaud est une boisson composée
de vin rouge et d'épices et consommée
principalement en hiver.
Outre la Suède et les pays scandinaves, le vin chaud est particulièrement apprécié dans les pays germaniques sous le nom de Glühwein, surtout pendant les marchés de Noël, typiques en Allemagne, en Alsace, en Autriche, en Suisse comme en Belgique et aux Pays-Bas ou même en Pologne, au Luxembourg, en République tchèque et en Roumanie. Le mot dérive de l'allemand glühen, recuire, et de wein, vin (ne pas le confondre avec le vin cuit). En France, il était appelé autrefois vin à la française, c'était un vin chaud et sucré aromatisé avec de la cannelle qui se servait dans toutes les auberges à la fin du XIXe siècle

Le christstolle 
     Le Christstolle est le gateau de Noël alsacien. il est composé de fruits secs et d'épices.  Ce gâteau originaire de la région de Saxe et de Dresde en Allemagne symbolise le lange blanc enveloppant l’Enfant Jésus.
Traditionnellement, le Christolle ne se déguste qu’après le 28 décembre en souvenir des Saints Innocents exécutés par Hérode.
 
La couronne de l'avent

La couronne de l'Avent, ou plus strictement les quatre bougies, représentent les quatre semaines... avant Noël. Elle sert en quelque sorte de compte à rebours.
On allume les bougies les quatre dimanches avant Noël. La première bougie est donc allumée le premier dimanche de l'Avent.
Selon la tradition chrétienne, les quatre bougies sont l’emblème de l’attente de la naissance du Christ ; symbole d’espérance et de lumière.
Vous découvrirez des couronnes en tout genre, le plus souvent agrémentées de branches de sapins, de bâtons de cannelle, de rondelles de citron ou d’orange.


La légende de Saint Nicolas

La légende de Saint Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l’hospitalité à un boucher.
Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir.
Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans.
Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie.

 Saint Nicolas est fêté en Alsace / Lorraine et reste un mythe pour les enfants. Ces derniers mettent leurs bottes devant la porte afin que Saint Nicolas, patron des écoliers leur apporte le 6 décembre des friandises ainsi que pains d’épice et clémentines.
Mais n’oublions pas notre “Männele” en brioche qui est également l’un des symboles de cette fête. 

Ces brioches alsaciennes 
en forme de bonshommes 
et dont le nom signifie justement "petit homme", 
sont faites traditionnellement entre la Saint-Nicolas
qu’elles sont censées représenter,
et l’Epiphanie...










La légende du Christkindel et du Père Fouettard 

Ces deux personnages font également partie du mythe de Noël. On associe à l’image du Christkindel une jeune femme douce tout de blanc vêtue et représentant la féerie des nombreuses légendes alsaciennes. Elle est souvent accompagnée du père fouettard ou du Hans Trapp afin de faire peur aux enfants. Ces personnages légendaires que l’on voit de moins de moins avaient pour objectif d’effrayer les enfants, et d’en faire des anges dans cette période de l’avent.

L’Epiphanie et les rois mages

Selon certains auteurs, la coutume alsacienne de la galette des rois ne daterait que de trois cents ans.
Fêtée le 6 janvier, la venue des rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar chargés des présents qui sont l’or, l’encens et la myrrhe reconnaissent par ce geste la naissance du messie. 
Dans certaines régions d'Alsace les villageois inscrivent sur le linteau des portes, ou au fond des ateliers, les initiales CMB (Initiales comme vous les constatez des trois rois mages) mais qui signifient aussi (en latin...) :
CHRISTUS MANSIONEM BENEDICTAT soit,  Que Christ protège notre maison. On pense ainsi se protéger et mettre son travail sous la protection des rois mages.

L’Epiphanie devenue la fête des rois est symbolisée par une galette où l’on cachera une fève afin de trouver le roi ou la reine de la journée. La galette est traditionnellement une galette à la frangipane (pâte aux amandes), mais on en trouve aussi aux pommes et des briochées.


  Tirer les rois ne se fait pas n'importe comment... en Alsace il y a tout un rite respecter.
Pour commencer, la galette est découpée loin des yeux des convives au cas où
malheureusement le fève serait découverte au moment de couper les parts. Et, pour plus de sûreté la galette est recouverte d'une serviette. Le plus jeune des convives passe alors sous la table et annonce à sa guise le nom ou prénom de chaque personne présente autour de la table. Après la distribution il est temps de déguster cette très bonne friandise et d'attendre que l'heureux gagnant de la fève se manifeste.
Quand il aura posé la couronne sur sa tête et choisi sa reine, il lui faudra mettre la fève dans son porte-monnaie pour être assurer d'avoir de l'argent toute l'année.
Attention : Après un an il ne faut en aucun cas conserver la fève de l'année précédente dans son porte monnaie, cela pourrait avoir l'effet inverse.